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Quand l’eau ne coule pas vraiment de source

4 août 2022 – Nos commentaires et propositions pour la gestion de l’eau dans la commune

Depuis plusieurs années, Vétroz a fait de notables progrès pour mieux gérer cette ressource indispensable que représente l’eau. Même si elle est trop lente, la mise en oeuvre du principe du pollueur-payeur est une excellente chose. Mais elle génère aussi des inégalités. Explications et propositions.

L’arrivée, très progressive, des compteurs d’eau est à saluer: elle permet à tout un chacun de mieux apprécier sa consommation, voire son gaspillage de cet or bleu si précieux, comme l’a encore illustré la canicule de cet été. Mais le système mis en place est encore loin d’être parfait. Comme le déploiement des compteurs doit s’étaler jusqu’en 2025, cela induit des tarifs très différents, suivant que l’on est taxé au forfait ou à la consommation. Jusqu’à plus d’une centaine de francs pour une famille de quatre personnes. Le montant n’est pas astronomique, mais lorsqu’il se cumule avec une brassée de hausses massives (gaz, mazout, électricité, essence, etc.), la facture devient vite toujours plus lourde.

Autre souci: il n’y a pas partout sur la Commune des réseaux séparés de distribution entre eau potable et d’irrigation. Pour les familles qui vivent en maison individuelle, la facture d’arrosage de la pelouse s’en trouve fortement alourdie si le quartier n’est pas relié au réseau d’irrigation. Une solution pragmatique et facile à implémenter consisterait à prévoir une déduction pour le volume d’arrosage déterminé en fonction de la surface de pelouse de la parcelle. Autre possibilité envisageable: renoncer à facturer la taxe d’irrigation pour les parcelles avec logement.

Concrétiser le principe du pollueur-payeur

Dans la foulée, il conviendrait aussi de réviser partiellement le Règlement des eaux usées. Il n’est en effet pas très logique que cette taxe reste forfaitaire. Dès lors que des compteurs sont mis en place, le principe du pollueur-payeur bien compris veut que chaque ménage paie les eaux usées également en fonction de sa consommation. Une fois encore, les montants en jeu ne sont pas gigantesques. Mais c’est une question d’égalité de traitement. Car même pour les taxes sur l’eau, les petits ruisseaux finissent par former de grandes rivières…